les élèves recevront mardi 25 novembre la méthodologie , le livre qu'ils auront à commenter lors d'un TD qui ou collaboreront les professeurs de SES et les professeurs documentalistes :
le blog de Sciences Economiques et Sociales géré par Mme et Mr Lafon. Blog dédié aux classes de première ES du lycée Jay de Beaufort de Périgueux
Pour compléter le thème de sciences politiques sur les élections européennes : le vote Obama un vote "racial" ?
Avant les élections le journal Monde avait envoyé un journaliste dans la banlieue de Columbus :
"Ils sont cinq ce matin. Cinq grands gaillards aux larges épaules et aux mains calleuses. Tous pères de famille, issus de la petite classe moyenne blanche américaine et membres du puissant syndicat des chauffeurs routiers Teamsters aux 1,4 million d'adhérents. Debout sur ce vaste parking encore gelé d'un des centres postaux de la société UPS installé dans la banlieue ouest de Columbus, ils distribuent des tracts en faveur du démocrate Barack Obama, soutenu par le syndicat depuis février. Les réactions sont mitigées. Plus de la moitié des chauffeurs acceptent le papier tendu. Certains détournent la tête. "Pourquoi devrais-je voter pour lui ?", grogne un employé.
De retour au siège du syndicat, celui que l'on appellera Steve - comme ses quatre collègues, il ne veut s'exprimer que sous couvert de l'anonymat -, admet que "cet incident n'est pas le premier". Ce militant de 41 ans affirme avoir été souvent confronté à un dilemme compliqué : comment persuader des travailleurs syndiqués de voter en fonction des questions qui concernent leur métier, leur avenir, alors que beaucoup semblent se focaliser sur des sujets qui lui paraissent "secondaires" comme le droit de porter des armes à feu, l'avortement et, surtout, la couleur de peau.
"Chez nous, ceux qui votent pour le candidat républicain paraissent comme hermétiques aux questions de salaires, de retraite ou de représentation syndicale dans les entreprises, souligne Jared, 43 ans. Non, c'est bien autre chose qui les motive." Ted, 50 ans, se souvient d'un coup de fil au lendemain du premier débat télévisé entre les deux prétendants à la Maison Blanche. Son interlocuteur lui avait soufflé que la candidature de M. Obama "faisait sens", mais qu'il lui était "simplement impossible de voter pour lui".
En choeur, les cinq syndicalistes admettent que l'économie est devenue le sujet principal des préoccupations, profitant indéniablement au sénateur de l'Illinois. "Nous avons perdu 240 000 emplois rien qu'ici dans l'Ohio depuis l'arrivée de Bush au pouvoir, insiste Chet, 56 ans, dont trente-trois dédiés au syndicat. C'est un argument de poids qui touche un nombre croissant de personnes. Toutefois, je n'oublie pas ce chauffeur qui m'a répondu un jour, au cours d'un de mes appels pour la campagne, qu'il ne voulait pas entendre parler de ce "nègre" !"
Le facteur racial est-il toujours présent ? Steve, un peu gêné, concède que les opérations de porte-à-porte semblent bien le montrer. Et de raconter que certains électeurs "n'expriment pas leur rejet du candidat africain-américain de façon explicite". "Ils utilisent, dit-il, des mots codés pour parler d'Obama. Par exemple : "il n'est pas comme nous" ou encore "je n'ai pas confiance en lui parce que je ne le connais pas"." Autant de façons, selon Steve, de masquer un racisme latent.
Mais les résultats sont pourtant très inégaux dans le sud des Etats-Unis en fonction de l'appartenance ethnique : dans un article de libération intitulé : Les Sudistes votent plus blanc, Jean-François Lisée ancien correspondant aux Etats-Unis, directeur du Centre d’études et de recherches internationales de l’université de Montréal écrit :
dans le Sud les anciens états confédérés :
"Le paysage y est plus contrasté. En descendant la côte est, Obama a triomphé en Virginie, siège de la capitale des anciens États sécessionnistes. Il y a augmenté de 7 % le vote blanc démocrate, le portant à 39 %. Mais cela est surtout dû aux professionnels qui peuplent la banlieue sud de Washington. On voit mieux le comportement des «vrais Virginiens», comme les avait diplomatiquement désignés Sarah Palin, lorsque l'on observe la Virginie occidentale, non polluée par les Yuppies de Washington. Le vote blanc pro-Kerry était en 2004 de 42 %, celui d'Obama de 41 %. Rien de grave. (..)
Mais vers le «Sud profond», en Alabama, la position d'Obama se dégrade. Il perd dix points par rapport à Kerry. Le vote démocrate blanc, déjà malingre à 19 %, chute à 10 %. Une misère. Au Mississippi, l'affaissement est moins cruel, mais il choit aussi, passant de 13 à 10 %. En Arkansas, il perd six points, à 30 %. En Louisiane, finalement, c'est la chute libre. Kerry avait eu 24 %, Obama n'a que 14, dans cet État pourtant abandonné par les républicains avant, pendant et après l'ouragan Katrina.
(..)Le mur du refus circonscrit un Sud conservateur -- Alabama, Mississippi, Arkansas, Louisiane -- dans lequel Obama avait la double tare d'être démocrate et noir. On ne le lui a pas pardonné. Cela illustre combien sa victoire n'est pas partout en Amérique le début de la fin du racisme, mais, dans ces quatre États, pas même la fin du début.
Le contraste est d'ailleurs frappant avec l'attitude des habitants du Midwest, le coeur du pays, loin des côtes, de ses dépravations et de ses dérives, peuplé plutôt de ces «small towns hard-working Americans» dont McCain et Palin ont chanté les louanges et se sont fait les représentants. Que l'on juge des progrès d'Obama dans le vote blanc: Minnesota (+3), Idaho, Dakota du Sud, Wisconsin (+4), Kansas, Montana, Nebraska (+6), Utah, Dakota du Nord, Wyoming (+7), la palme revenant à l'Indiana (+11).
C'est là, plus que dans le Nord-Est ou sur la côte ouest où Obama a dominé, que deux questions des sondages de sortie des urnes ont éloquemment parlé. Ils ont indiqué que parmi ceux qui croyaient importante la question de la couleur de la peau d'Obama, ce facteur les a plutôt portés à voter pour lui. Et parmi ceux qui ne voyaient pas dans l'élection d'enjeu racial, il a également tiré les votes vers lui. Bref, au total et malgré l'aversion provoquée dans le vieux sud, la question raciale a joué plutôt pour lui et non contre lui.
Même dans l'Amérique religieuse, Obama a attiré les ouailles, peut-être à cause du caractère un peu messianique de sa personne, de la qualité de son éloquence aux cadences de preacher ou parce qu'une publicité électorale républicaine l'a ironiquement comparé à Moïse ouvrant la mer Rouge. Bref, il a non seulement tiré vers lui davantage d'évangélistes blancs que Kerry (+3 %), de catholiques blancs (+4 %) et de juifs (+4 %). Mais a réussi le tour de force d'accumuler davantage de fidèles qui vont à l'église chaque semaine (+8 %) et davantage d'infidèles qui n'y mettent jamais les pieds (+5 %).
sur le site de télérama :
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B. Maresca
N° 215 - Octobre 2008
Thème(s) :
Conditions de vie / Société > Temps libre / Loisirs / Culture
Conditions de vie / Société > Éducation / Jeunes
Résumé :
La gratuité des musées est à l'ordre du jour. Elle prend de multiples formes, qu'elle soit périodique, comme les premiers dimanches du mois dans les musées nationaux, ou permanente dans certains musées municipaux de grandes villes. Elle se trouve relancée par l'expérimentation engagée par le gouvernement en janvier 2008, pour une durée de six mois, dans quatorze musées et monuments. Parallèlement, quatre grands musées parisiens – le Louvre, Orsay, le Centre Pompidou et le Quai Branly – ont expérimenté une gratuité ciblée en direction des jeunes âgés de 18 à 25 ans, en nocturne.
Les enquêtes réalisées par le Crédoc et Sciences Po Paris à la demande du Louvre, pour évaluer cette expérimentation, montrent que la mesure a bien été perçue, notamment parce qu'elle s'adresse à tous les jeunes et pas seulement aux étudiants.
Associée au créneau horaire de la nocturne, elle offre aux jeunes un contexte privilégié pour des visites plus détendues. La gratuité en nocturne favorise l'intégration du musée dans les pratiques de sortie des jeunes en soirée et permet d'entraîner ceux qui ne s'y rendraient pas d'eux-mêmes. En dépit d'un impact limité sur la démocratisation de la fréquentation, cette mesure exerce un attrait sur les jeunes générations. A condition d'être portée par une démarche de communication plus volontariste, les musées peuvent retirer un réel bénéfice stratégique de cette mesure.
4 pages - 4,57 €
Mots-clés : musées - culture - pratiques culturelles - politique culturelle - politique tarifaire - jeunes - loisirs
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La participation politique et la citoyenneté
L’analyse des élections présidentielles américaines de 2008
Introduction :
sur le site du Monde un bilan en vidéos de la campagne sur un ton humoristique
sur le site du CERIUM des conférences vidéos ( pour les plus motivés) : Vidéo du cerium : ici
I – LES ELECTIONS AMERICAINES : MODE D’EMPLOI
Document 1 :
A : Sur le site de l’ambassade américaine , le dossier consacré aux élections : ici
B : Sur le site de France 2 : ici et sur le site de LCI : Elections USA
Election américaine, mode d'emploi
C : Rappel : le système électoral français : ici
Questions :
II – L’HISTOIRE DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES AMERICAINES
Document 2 : sur le site géoélections : ici
Questions :
Document 3 : ici et en anglais le site du parti démocrate (ici ) et du parti républicain (ici
Questions :
III – L’ELECTION DE 2008
A - LES PROGRAMMES
Document 4 :
A : le programme d’obama : ici
B : le programme de Mac Cain : ici
C : le comparateur de programme du Monde : ici
Questions :
B – les caractéristiques socio-économiques de l’électorat
Document 5 : Cartographie animée sur le site du Monde : ici
Questions :
C – Les sondages et leur évolution
Document 6 :
Graphique interactif sur l'élection présidentielle
B: Evolution des sondages : ici
C : ici
Questions :
1. Opérez une périodisation des intentions de vote, que constatez vous ? (A)
2. Quels sont les états indécis (comparez à la carte de 2004) (A)
3. Qu’apporte ce graphique par rapport au A, que pouvez vous en conclure ? (B)
4. Quels sont les états dans lesquels se joue l’élection explicitez leurs caractéristiques et les enjeux ? (C)
D – le rôle des campagnes publicitaires et du financement des partis
Document 7 :
A : Campagne de publicité sur le site du figaro : ici
B : sur le site du new york times : ici
C : sur le site du Monde: http://www.lemonde.fr/web/panorama/0,11-0@2-829254,32-1078157,0.html
Questions :
E – L'analyse des résultats
Document 8 :
A : La carte des résultats et Les résultats Etat par Etat
B: La "Rust Belt" a fait basculer l'élection
C : :Le taux de participation s'annonce record
E :http://elections.nytimes.com/2008/results/president/map.html